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— Si seulement on laissait au taureau quelque chance de vivre, lui répondit-il, je finirais peut-être, avec le temps, par ne plus m’indigner contre ceux qui abusent de lui.

Les trompettes sonnèrent la mort du taureau. Ordonez s’avança avec l’épée et le drap écarlate. Mais l’animal avait de nouveau changé d’humeur et n’était pas disposé à se battre. Ordonez frappait le sable du pied, impatiemment, en poussant des cris et en agitant son drap rouge en tous sens. À la fin le taureau se décida à charger, mais mollement, sans élan. Ce fut