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MAMAN, TROTT ET LUCETTE

sa lorgnette sur la table. Elle se jette en arrière dans son fauteuil, et cette fois, malgré son courage, deux larmes roulent sur ses joues. Trott voudrait beaucoup la consoler, mais il ne peut pas ; il sent bien que, s’il essayait de dire quelque chose, lui-même éclaterait en sanglots. Il prend la main de sa maman et y dépose des petits baisers. Un lourd silence noir s’appesantit en face du ciel radieux et de la mer étincelante. Mais, de l’autre côté du fauteuil, une petite voix incertaine chevrote :

— Maman, maman…

Et l’on voit apparaître la tête de Mlle Lucette. Dans sa précipitation, Trott a laissé ouverte la porte qui réunit les deux chambres. Mlle Lucette s’en est aperçue au bout d’un moment, et, profitant de l’inattention de nounou, très doucement, sans bruit,