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LES HEURES MAUVAISES

à grand’chose. Mais maintenant il doit être le compagnon fidèle de sa maman. Et papa peut la lui recommander, et sa petite sœur aussi, comme il ferait à un ami, à un autre homme. N’est-ce pas, Trott ?

Il fait maintenant un ciel presque tout noir. Brusquement, le soleil s’est enfui et, brusquement, un grand coup de vent passe, secouant avec fureur les arbres, faisant battre les volets, un coup de vent qui aurait jeté Trott par terre s’il ne l’avait pas aplati contre un mur.

Quelques grosses gouttes de pluie commencent à tomber. L’âme de Trott est ressaisie d’angoisse, et quand papa répète sa question :

— N’est-ce pas, Trott, maintenant, je puis te parler comme à un homme ?

Trott, conscient de sa faiblesse, conscient du peu qu’il est devant les bour-