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Ah ! Ah ! bonne vie et bonne santé ?

Vous voulez des vœux, en voilà.

Que crève le propriétaire qui détient la place où j’étends mes membres et qui me vend l’air que je respire !

Que crève le patron qui, de longues heures, fait passer la charrue de ses exigences sur le champ de mon corps !

Que crèvent ces loups âpres à la curée qui prélèvent la dîme sur mon coucher, mon repos, mes besoins, trompant mon esprit et empoisonnant mon corps !

Que crèvent les catalogués de tous sexes avec les désirs humains, qui ne se satisfont que contre promesses, fidélités, argent ou platitudes !