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Mon cher Anatole,

Selon l’usage antique et solennel, je vous souhaite, une bonne année, une bonne santé, et le paradis sur la terre… à moins que vous ne le préfériez à la fin de vos jours. Je vous les souhaite même tous les deux de bien bon cœur si vous les désirez l’un et l’autre. Et n’allez pas croire que ces souhaits soient de vains souhaits, des souhaits fondés, des souhaits menteurs blagueurs et, car rien n’est plus pur que le fond de mon coeur tout est par chez moi nota bene, sanus mente sanus corpore. Recevez donc ces souhaits que l’amitié vous offre, recevez en sans autre que le désire voir s’accomplir bientôt celui de vous voir vous-même ici au coin du feu d'où je vous griffonne ce griffonnage devisant des matières Combrouresques, Cartieriques et Lassaussayaises[illisible]. À propos vous avez eu connaissance du voyage de notre savant directeur dans la capitale des arts et du bon goût. Mais ce que vous ignorez c’est que l’ouvrage de Combroure va bientôt paraître, et qu’il l’avait même promis pour nos étrennes, malheureusement il n'a pas tenu parole.

Vil novo re[illisible] Numismatica. On m’a pourtant