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cordait que trop bien avec l’ordre qui m’était donné. « Allons-y, pensai-je, je vais boire, mais seulement par curiosité ! » et je vidai mon verre.

— Est-elle bonne ? me demanda-t-il. — Lui trouves-tu un goût agréable ou amer ?

— Je ne sais comment te dire, répondis-je.

— Cela prouve que tu n’en as pas assez pris.

Incontinent il remplit un second verre au-dessus duquel il se remit à gesticuler à la façon d’un chef d’orchestre et, quand il eut ainsi agité ses bras à maintes reprises, il me fit boire ce nouveau verre ; après quoi, il me posa encore la question :

— Celle-ci, qu’en dis-tu ?

— Elle m’a paru un peu raide, répondis-je en riant.

Il hocha la tête, me versa aussitôt un troisième verre, exécuta au-dessus la même pantomime que tout à l’heure et d’un ton de commandement, me dit :

— Bois !