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vet, j’en mettrai un propre et je vous fouetterai moi-même.

Il accueillait ces paroles par un nouveau rire, puis il entreprenait le siège de la caisse affectée à l’entretien de l’écurie.

— Non, au lieu de me fouetter, donne-moi plutôt de l’argent pour ma revanche : j’irai me racquitter et je les mettrai tous à sec.

— Quant à ça, je vous remercie humblement, répliquais-je, — non, jouez, mais ne courez pas après votre argent.

— Comment, tu me remercies ! répondait-il en riant, mais ensuite il poursuivait d’un ton fâché : — Allons, je t’en prie, ne t’oublie pas, finis-en avec la tutelle que tu prétends exercer sur moi et donne-moi de l’argent.

Nous demandâmes à Ivan Sévérianitch s’il déférait, en pareil cas, au désir du prince.

— Jamais, répondit-il. — Tantôt je lui disais faussement que j’avais dépensé tout l’argent pour acheter de l’avoine ; tantôt je