à quatre roues quand elle part… et à deux roues quand elle arrive !… » Au revoir, monsieur Korpanoff ! (Il entre à droite.)
Au revoir, monsieur. Un joyeux compagnon, ce Français !
Scène IV
La fatigue m’accable !… Impossible d’aller plus loin… (Essayant de se lever.) Monsieur… monsieur !…
C’est à moi que vous parlez, mon enfant ?… (À part.) La charmante jeune fille !
Pardonnez-moi… Je voulais vous demander… Où sommes-nous ici ?
Nous sommes à la frontière, et là est la maison de police.
Où se délivrent les visas pour passer en Sibérie ?
Oui, et de ce côté, le relai de poste.
Le relai de poste ?… Je vais d’abord m’assurer…
C’est inutile, mon enfant. Il n’y a plus ni chevaux ni voitures, et bien des heures s’écouleront avant que le maître de poste puisse en tenir à votre disposition.
Eh bien, j’irai à pied, alors !…
À pied !…