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bonbons les moins étroits se resserrent. D’après les ordres de sa maîtresse, Rosine vint s’agenouiller devant nous.

La chère créature se mit à nous lécher ainsi tous deux à la fois. Un coup de langue au clitoris de Coralie, un autre coup à la racine de mon membre. Je le faisais sortir, elle l’engoulait tout entier. Il rentrait dans le con de Coralie et je recommençais ce jeu charmant. Nana, à genoux derrière Rosine, tenait le croupion de sa commère serré entre ses cuisses et la branlait…

On sonna une fois, deux fois, trois fois. C’étaient les trois amoureux qu’on avait envoyés au diable et qui revenaient chercher le paradis.

— Oui… oui… disait Coralie toute pâmée… Après le plaisir… Les affaires… Je vais aller gagner mes deux cents louis !

Quelle belle vie que la vie d’une courtisane ! On baise, on jouit, on s’enrichit, on a toutes les joies ensemble.