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flot blanc qui s’élevait en l’air… C’était mon foutre jaillissant.

— Madame ! s’écria cette charmante fille d’un air consterné, n’est-ce pas là du bien perdu ?…

— Oui, dit sentencieusement Rosine, il ne faut pas gaspiller le bien du bon Dieu, madame…

Coralie éclata de rire :

— Mes filles ! cria-t-elle, voulez-vous remettre notre bon ami en état de vous plaire !

Chères filles ! Déjà elles faisaient avancer leurs charmes et étendaient les mains.

— N’y touchez pas ! s’écria Coralie. C’est par les yeux qu’il faut ranimer notre ami. Venez là, mes filles ! Venez là !

En même temps elle se couchait sur le sofa, les cuisses ouvertes et légèrement relevées.

— Qui m’aime me baise ! dit-elle.

Rosine et Nana s’élancèrent ensemble. Nana joignit le but la première, et la motte de Coralie disparut sous sa bouche libertine. Rosine se consolait comme elle pouvait en embrassant sa maîtresse et en lui suçant les seins ; et moi je branlais et je postillonnais Nana, dont la croupe se trouvait près de mon visage. Des cris, des soupirs, des imprécations impies annoncèrent que Coralie allait jouir.

— Nana ! cria-t-elle, regarde s’il bande encore !

Ce dont Nana s’assura en faisant un peu reculer sa croupe, qui rencontra mon membre devenu d’airain.

— Oui, madame, soupira-t-elle.

Dans la position où elle se trouvait, c’est au con de Coralie qu’elle parlait. Le fripon entendit à merveille. Coralie me fit asseoir au milieu du sofa, et s’assit sur moi. Dans cette posture, la jouissance est lente et les trous-