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Zénaïde, la belle esclave Zénaïde, prit mon dard entre ses doigts roses et l’introduisit dans l’auguste con.

L’adolescent se tenait auprès de nous, immobile. À quoi pouvait bien servir sa présence ? C’est ce que je vis un moment après. La princesse ayant glissé sous moi, étendit la main vers le membre raidi de son jeune serviteur, l’empoigna et s’en servit comme un levier pour se hisser et se remettre en place ; mais ayant en main cette belle pièce, elle ne la lâcha plus. Pour moi, tandis que je jouais des reins, je sentis une langue agile qui se glissait entre mes fesses. La belle houri me postillonnait !

Cependant les danses continuaient. Les bayadères avaient dénoué leurs écharpes flottantes, rien ne me cachait plus la vue de leurs charmes. Animé par ce spectacle enchanteur et par l’attouchement délicieux qui m’était fait au derrière, je fournis deux postes à ma princesse, sans souffler ni déconner.

— Je te fais aide de camp du prince, me dit-elle.

J’ai servi pendant trois mois Son Altesse monseigneur de Schleiz-Sondershausen-Loerrach ; et sa confiance en moi fut si grande qu’il me donna souvent sa femme la princesse à baiser, pendant que lui-même il la sodomisait. Je tiens de sa munificence le grand cordon de Saint-Socrate, qui est, comme on le sait, un ordre noble.

Mais un jour le prince voulut changer la disposition du groupe et me faire prendre la place de la princesse, c’est-à-dire me mettre au milieu !

Je le quittai.