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homme. Tu es mon mari Gustave… Sur la bouche !… Mets-le… mets-le moi !…

— Ah ! friponne !…

— Aïe ! aïe !… Tu me déchires… Arrête-toi… Je me vantais trop d’être large !…

— Comment faire, Julie ? Si cela ne peut entrer ?

— Comme te faisait ton mari Onésime… Il n’entrait pas dans toi tout de suite… Il te caressait avec les doigts… avec la langue, il te faisait peut-être minette…

— Julie, je ne peux pourtant vous lécher.

— Suce-moi seulement le bout du sein.

— Que vous êtes pervertie, ma sœur !

— Là, là… Si tu voulais un moment, avec ton doigt… je t’en prie… Là, là… bien ! merci !… je sens que je me… que je me mouille. Fais entrer l’instrument… Aïe !… il entre… Embrasse-moi encore… Aïe ! aïe !… Quelle tête énorme !… Va.

— Je pousse, je pousse… Tant pis !

— Tu… tu m’éventres !… Il est… il est au fond… Ah !…

— À mon tour ! À mon tour, Julie !

— Je ne peux ! Je ne peux ! Je suis brisée… Attends un peu !

— Non ! non ! Je brûle… Tiens ! Je t’attache la ceinture. Prends ma place… je vais prendre la tienne… Vite ! vite ! je me meurs !

— Eh bien ! soit… Sur le bord du lit, à ton tour… Écarte-toi bien… C’est cela !… Quel joli petit chat, coquine !… Ah ! si j’étais vraiment un homme, je te lécherais, ma petite sœur…

— Branle-moi seulement… Julie ! Julie !… Rien qu’avec ton doigt, tu me fais… tu me fais jouir… Ciel !…

— Je mets l’outil, je pousse !

— Ah ! quelle douleur !… quel supplice !… J’en pleure ! J’y renonce !…