Page:Les Tableaux vivants, 1997.djvu/45

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

VII

SECOURS AUX VEUVES

C’était dans la ville de Moulins… Imaginez un sombre réduit au fond d’une cour, une chambre à deux lits bonne pour un commis-voyageur et son chien et communiquant par un pont de bois à un autre corps de logis qui se louait bourgeoisement et qui ne faisait point partie de l’hôtel. Car la scène se passe dans un hôtel.

Nous arrivons à Moulins, mon ami Calprenède et moi ; on nous indique le Coq d’or. Nous nous y rendons sans résister. Point de chambre, rien que ce taudis : il y avait fête dans la ville. Il fallut bien nous accommoder du taudis, et l’on va voir si nous eûmes lieu d’en être mécontents.

À peine installés, nous nous mettons en devoir de faire connaissance avec les êtres. Le pont divisé en deux par une barrière. La nuit tombait. Calprenède, apercevant de