Mes bras entourèrent ce fessier magnifique, mes deux mains se croisèrent sur ce ventre rebondi.
— Monsieur, monsieur, qui êtes-vous ?
— Je suis votre voisin de table.
Et ma main…
— Monsieur !… ici !… et faisant ce que vous faites !
— C’est vous qui le faites !… Moi, j’ai fini.
Et certain battant de cloche s’avançait sous le noble fessier de madame.
— Ici !… répéta-t-elle… Vous êtes un pourceau !… Vous sentez mauvais… Pouah ! monsieur… L’insolent ! Prétendriez-vous ? Il entre !… Fi ! que c’est dégoûtant ! Ah ! ah !…
Elle jouissait, elle pissait. Quelles délices et quelle horreur !…
— C’est vous, Richard !… c’était vous ! me dit-elle… Sur une chaise percée !… Je n’oserai plus jamais vous regarder en face… Comment allons-nous nous tirer d’ici à présent ?
— Il est indispensable, chère belle, que vous vous leviez la première et que vous me laissiez…
— Vous essuyer… Pouah !… Tenez, il y a là, dans le coin, un bidet plein d’eau fraîche… Moi, je vais aller dans ma chambre me purifier sur une cuvette.
— Mais c’est moi qui ai tout reçu !…
Le fait est que cette chère Céleste m’avait mis, en pissant sur moi, dans un état à ne point reparaître au salon.
Il faut vous dire que cette garde-robe était l’arrière-cabinet de toilette de madame de Congey et communiquait avec sa chambre. Je rejoignis la belle dans cette chambre après m’être plongé dans le bidet. Elle m’aida à me dépouiller de tous mes vêtements, que nous mîmes à sécher devant le foyer, et nous nous rebaisâmes.
Ainsi commencèrent mes amours avec Céleste de Congey.