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agissant comme une pompe aspirante et foudroyante sur mon membre surpris, émerveillé… Je jouis, je décharge, je retombe de tout mon poids sur les reins de Fanny, qui s’aplatit sur sa maîtresse. Dans ce mouvement le godemichet s’élance, notre duchesse est percée jusqu’au cœur. Elle crie, nous crions. Des hurlements furieux remplissent la chambre ; la duchesse veut baiser Fanny avec le godemichet à son tour. Elle va, elle pousse, elle trotte, elle galope. Fanny demande grâce.

— Point de grâce ! crie la duchesse.

Et ce sont de nouveaux cris, des plaintes inarticulées, des hoquets suprêmes. Fanny s’évanouit tout net.

C’est alors que ma duchesse, une main posée sur ce corps inerte qu’elle a vaincu, l’autre bras passé autour de mon cou, me dit :

— Richard, j’ai donc trouvé le moyen de concilier l’amour que j’ai pour toi avec ma curiosité du plaisir. Grâce à ce godemichet et à Fanny, je jouirai tant qu’il me plaira et je te resterai fidèle ! Tu dois être content de moi !

— Ravi, charmé, duchesse de mon cœur, mais qui t’a procuré tout ce que tu viens de sentir ? N’est-ce pas la complaisance d’un amant ? Il veut maintenant sa récompense.

— Parle ! dit-elle.

Fanny s’éveillait. Je commandai à ma duchesse de s’étendre sur elle. Leurs cons enflammés se joignaient ainsi et s’embrassaient. Moi, placé derrière la duchesse, je me mis à les pénétrer alternativement l’une et l’autre. Je quittai l’étui de la servante pour enfiler celui de la maîtresse, et je limai ainsi plus d’une heure, tandis qu’elles se baisaient avec rage.

Après quoi je demandai à mes deux jouisseuses