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une coquine des villes. Lorsqu’elle fit tomber la chemise, une motte noire nous apparut recouvrant un con vermeil…

Cependant la duchesse se préparait. Elle ouvrait les cuisses et fermait les yeux ; Fanny s’abattit sur elle comme un vautour sur sa proie, et j’entendis le bruit de deux lèvres savantes baisant et suçant, puis un clapotement de langue, puis des soupirs, puis des mots entrecoupés. La duchesse répétait son rêve :

— Comme elle le fait bien ! disait-elle. Il n’y a qu’une femme pour trouver le bon endroit !… Va… ma chère fille… va, ce n’est pas trois cents francs par mois que je te donnerai… c’est cinq cents !… cinq cents !… cinq cents !… Ah ! cochonne !… Ah !…

Cette mignonne duchesse avait, ma foi, déchargé comme un homme… une perle liquide brillait dans les frisons d’or de sa motte. Elle fit coucher Fanny à ses côtés ; elle lui mania les seins, elle se mit à la branler sournoisement.

— Que cette Fanny est appétissante ! disait-elle… Vois, Richard, comme ses tétons sont durs et quelles fesses rebondies ! Si tu voulais la baiser pendant qu’avec le godemichet, elle me baiserait à son tour !…

Ainsi fut fait. Armé du godemichet attaché autour de ses flancs par une ceinture solide, Fanny enfile ma duchesse. La friponne me présente ces deux fesses rebondies que sa maîtresse vantait tout à l’heure. Je passe sous ce beau pont, je vais foutre Fanny en levrette, j’entre, je pousse… Aïe !… Ciel !… Quelle volupté ! Ce con de fille de chambre était comme une râpe ! Cette soubrette avait ce que n’ont point les duchesses, ce que j’avais en vain cherché dans les marquises, le CASSE-NOISETTE. Cela me serre, cela me pince. Et ces pinces et cet étau