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ÉPILOGUE

J’avais dit.

Ma duchesse se leva comme un ouragan. Elle alla se jeter au bord du lit.

— Tes contes m’ont mise en feu. Je ne peux te dire ce que j’en pense. Je brûle, viens !

Comme elle se troussait elle-même, son noble bijou mignon m’apparut sous sa perruque blonde entre ses cuisses écartées. L’affaire ne fut pas longue, mais on pense bien qu’elle fut chaude. En trois tours de reins le plaisir arriva.

La duchesse revint s’asseoir devant le foyer, pensive et la tête dans ses mains. Au bout d’un instant, je l’entendis soupirer :

— Que je voudrais voir un godemichet !

Je ne répondis point. J’allai tout droit à ma redingote, j’en tirai l’objet demandé.

— Le voilà donc ! s’écria-t-elle.