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d’une rondeur parfaite avec des chairs moelleuses et une peau de velours… Cependant la serviette tombe.

— Une, deux, trois… en avant ! crie Cora.

J’avance une main frémissante et je trouve un… un vit !… un énorme vit !…

Cora, retombée sur un fauteuil, se mourait encore de rire.

— Va, va ! me criait-elle… Ah ! tu as voulu tâter d’un joli garçon !… Mais tu n’oseras point… Je te l’ai bien dit que tu n’aurais pas le courage… Eh bien !… Eh bien !… mais il l’enc…

— Je l’encule ! m’écriai-je.

— Mais, fit Cora en se redressant, je veux ma part… Arrêtez, mes amours, arrêtez !… Hyacinthe me le fera par devant, tandis que tu le lui feras par derrière.

— Par tous les diables ! non ! répondis-je résolument ; je garde tout ! Il me faut le manche du gigot !

J’étais entré sans difficulté dans l’admirable derrière du bel et sensible Hyacinthe, je maniais à pleines mains son membre, plus dur que du fer. Quelle sensation étrange !

J’avais sodomisé bien des femmes, un homme jamais. Le plaisir est différent. Est-ce le préjugé qui s’y mêle ? Est-ce la victoire remportée sur ce préjugé ridicule qui rend la jouissance plus âcre et plus véhémente ? Oui ou non, la nature m’a-t-elle donné la faculté de jouir ? Elle n’a fait la distinction des sexes ni des moyens !

Jamais je n’avais pressé de fesses si moelleuses que celles de ce jeune garçon. Je le pénétrai jusqu’aux entrailles, je le branlai avec fureur, et son foutre brûlant inonda ma main… Cora se tenait à nos côtés, ivre de désir, rugissante, et nous débitant mille injures :

— Pourceaux ! Pédérastes infâmes ! Gibier de Sodome ! Et moi, ne jouirai-je donc point ?…