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coup d’œil général sur les solutions.

plupart de ses défauts d’écriture. Je termine par ce portrait tout a fait flatteur… « On obtient comme résultante un esprit puissant, d’une très grande finesse, produisant des choses légères et aériennes, d’une délicatesse exquise de sentiment. » L’expert aborde ensuite le 18 bis (Sardou) et il débute ainsi : « Pour le 18 bis, je me suis laissé enthousiasmer par la grâce et l’harmonie de l’écriture, et je n’ai pas examiné à fond les autres caractères intellectuels. Il s’agit évidemment (!) d’un grand peintre, et non d’un littérateur,

Fig. 25. — Un avisé commerçant a tracé ces quelques lignes.

car la considération de l’imprimeur ne joue aucun rôle dans la formation des tracés. »

Ici, malgré l’imprudence de l’évidemment, M. Humbert a assez bien résisté à ma suggestion, et n’a point trop diminué Sardou ; il lui reconnaît une originalité puissante, le sens esthétique ; l’activité, la clarté, la modération, la simplicité ; malheureusement, il lui reconnaît aussi une volonté très faible, de l’imprécision et de l’utopie.

7 et 7 bis.M. Marey (fig. 26) et un commerçant d’une intelligence avisée et moyenne (fig. 25). Presque toujours la comparaison a été bien faite. Peut-être a-t-elle été aidée. L’écriture du commerçant m’avait paru très commerciale, M. Crépieux-Jamin trouve que non.

M. Éloy me paraît l’avoir bien analysée.

7 bis (le commerçant). — Activité faible. C’est une écriture très rapidement tracée, mais ce n’est pas une écriture rapide. Bien des