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CHAPITRE XXVI

La mesure de l’habileté individuelle

Le lecteur qui a parcouru tous les portraits du chapitre précédent doit éprouver quelque embarras pour formuler une conclusion. Il aura surtout remarqué combien les appréciations des graphologues se contredisent souvent.

Ces contradictions ne prouvent rien contre la graphologie, puisque nous avons posé cette règle que le graphologue qui se trompe le moins, a seul qualité pour représenter cet art. Mais ces discordances ont au moins une conséquence pratique : si vous voulez une opinion autorisée sur une écriture, dirons-nous aux curieux, choisissez bien votre graphologue. Ils ne s’entendent pas mieux que des médecins au lit d’un malade. Quelques-uns se trompent lourdement. La qualité de graphologue ne leur confère pas un brevet d’infaillibilité. Ici comme partout, tant vaut l’homme, tant vaut le métier.

Essayons maintenant de calculer le pourcentage d’erreurs commises par quelques-uns de ceux qui ont bien voulu travailler pour nous. Ce calcul nous permettra non seulement de nous rendre compte de l’habileté de chacun, mais encore de savoir si en fin de compte, les appréciations des plus habiles sont supérieures au jeu du hasard.

LES APPRÉCIATIONS DE M. CRÉPIEUX-JAM1N

Je vais relater en détail, car la chose en vaut la peine, comment j’ai façonné l’expérience pour M. Crépieux-Jamin. Ce serait une erreur de croire que des épreuves de contrôle