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CHAPITRE XXIV La graphologie de la bonté

On se rappelle peut-être ce que nous avons dit plus haut des signes graphologiques à propos du diagnostic de l’intelligence dans une écriture.

Nous avons trouvé que ces signes sont généralement un peu vagues, mal définis, et que les praticiens semblent toujours voir, au delà du signe, quelque chose que le signe lui-même n’exprime pas entièrement. Aussi, dans l’état actuel des connaissances, n’attachons-nous qu’une importance minime à l’explication des signes. C’est toute une partie qui serait à revoir.

Sous le bénéfice de ces réserves, je reproduis deux consultations qui m’ont été données, l’une par M. Crépieux-Jamin, l’autre par M. Vie. Tous deux ont eu l’obligeance de renfermer en vingt ou trente lignes la quintessence de la graphologie de la bonté

Que le lecteur ne s’imagine pas qu’il trouvera ici une sorte de clef lui permettant d’ouvrir les caractères.

LA BONTÉ, ET SA RÉVÉLATION GRAPHIQUE, D’APRÈS M. CRÉPIEUX-JAMIN

Définition. — La bonté est une qualité très complexe, un véritable aboutissant de tout le caractère. Hommes et femmes l’entendent et la pratiquent de façon différente.

Les hommes ont une conception de la bonté dans laquelle l’intelligence joue un rôle important. Ils la font résider plus ou moins consciemment dans un idéal de justice. Une haute justice est bienveillante, indulgente et suffit à tout.