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CHAPITRE XX

Conclusions

En terminant nos précédentes études sur l’âge et le sexe, j’avais posé comme conclusion les propositions suivantes :

L’âge et le sexe se reconnaissent dans l’écriture. — Les signes qui les manifestent ne sont pas constants. — Les ignorants de la graphologie, ou pour mieux dire les graphologues d’intuition, peuvent percevoir ces signes, mais en général avec une habileté moindre que les graphologues d’étude.

Je suis surpris d’avoir à écrire des conclusions identiques, relativement à la manifestation graphique de l’intelligence ; oui, puis-je déclarer maintenant, il y a des signes de l’intelligence individuelle dans l’écriture ; ces signes ont une valeur fréquente, mais pas constante ; les ignorants de la graphologie les perçoivent, mais moins bien que les professionnels.

La répétition de ces conclusions, qui s’imposent en quelque sorte à moi, après une investigation où certes je ne les cherchais pas, est, jusqu’à un certain point, une preuve de leur généralité, et déjà je prévois que si je continue ce contrôle de la graphologie par des études sur le caractère, j’arriverai à une conclusion identique.

Reprenons tout cela en détail ; ce sont les détails surtout qui ont de l’importance et permettent de donner aux faits leur vraie valeur.

On voudrait, par amour de la simplicité, pouvoir aboutir à une proposition claire comme celle-ci : // est possible aux graphologues de lire l’intelligence dans l’écriture. Mais aussitôt qu’on