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CHAPITRE XVII

Nécessité de mieux définir les signes graphologiques

Ceci nous amène à parler des signes graphologiques et, sur ma demande expresse, quatre graphologues, MM. Crépieux-Jamin, Humbert, Paulhan et Vié ont bien voulu faire un exposé complet du travail auquel ils se sont livrés sur dix couples d’écritures. Je les ai priés de se servir surtout du tableau de M. Vié ; je voulais introduire un peu d’uniformité dans leurs procédés.

Le nombre total des signes utilisés varie largement avec chaque expert ; il en est d’eux comme des peintres, dont les uns ont une palette simple et les autres une palette compliquée.

Peut-être aussi les différences que je signale tiennent-elles à une cause toute petite, à un détail de la procédure. Certains d’entre eux, comme M. Crépieux-Jamin, ont refusé énergiquement de se servir du tableau de M. Vié, et ne s’y réfèrent jamais ; M. Paulhan le consulte un peu, M. Vié, naturellement, le cite plusieurs fois. M. Humbert, seul, l’a pris constamment pour guide ; et je le sais, non parce qu’il me l’a dit, mais parce qu’il suit religieusement l’ordre du tableau dans ses citations.

Or, tandis que le nombre des signes employés par M. Crépieux-Jamin est au minimum, celui de M. Humbert est au maximum. Cela se comprend. Un tableau donne des idées, c’est un memento pour des signes qu’on aurait négligé d’invoquer sans ce secours.

Le nombre total de signes dont M. Crépieux-Jamin fait