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à quel signe reconnaît-on le sexe de l’écriture ?

dination des enveloppes ; parfois des enveloppes de sexe différent alternent par 1, par 2, par 3 ; parfois il y a de longues séries d’enveloppes de même sexe, par exemple 15. Le nombre total d’enveloppes féminines est de 89 ; enveloppes masculines, 91.

L’immense majorité de ces documents a passé par la poste ; c’est dire que les adresses ont été écrites d’une main naturelle par des correspondants qui ne songeaient pas à faire une expérience. Cependant, j’ai intercalé dans la série une dizaine d’adresses qui ont été écrites sur commande ; enfin, je note une personne qui m’a offert spontanément de déguiser son écriture ; elle a écrit 4 enveloppes différentes.

Je donne quelques détails complémentaires qui sont nécessaires pour préciser la signification des résultats obtenus. Il est clair, comme ce travail le démontrera, que certaines écritures cachent mieux leur sexe que d’autres.

Il est donc important que je dise que mes 180 enveloppes ont été réunies sans opérer aucun choix entre celles que je trouvais dans mes tiroirs ou que des amis complaisants ont bien voulu mettre à ma disposition ; il n’a été fait aucune élimination en vue de faciliter l’expérience ou au contraire pour la rendre plus difficile. Par conséquent, je tiens pour probable que mes 180 enveloppes représentent les caractères sexuels moyens des écritures, dans leur état moyen de fréquence et de difficulté.

Si d’autres personnes désirent renouveler l’essai de diagnostic avec d’autres corps d’écriture, elles feront bien de tenir compte de la circonstance ci-dessus, pour obtenir des solutions comparables aux miennes.


Les experts. — Les personnes qui ont bien voulu collaborer à cette recherche scientifique sont nombreuses. Je citerai d’abord M. Crépieux-Jamin, qui, d’après les témoignages que j’ai recueillis, est aujourd’hui le représentant le plus autorisé de la graphologie. Je ne saurais assez le remercier de son zèle et de son amabilité. Mais vraiment, je me demande si je dois le remercier ; car s’il a consenti à étudier mes documents, c’est beaucoup moins pour m’obliger personnellement que parce qu’il a cru accomplir son devoir,