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CHAPITRE XIV

Mesure de l’habileté de quelques graphologues

Bien que je n’aie nullement le désir de faire une ridicule distribution de prix à mes collaborateurs, je suis bien obligé de constater que l’habileté n’est pas égale chez tous ; certains, les meilleurs, ne se sont pour ainsi dire jamais trompés ; d’autres, les moins bons, ont fourni des solutions à peine supérieures au hasard. Nous prendrons seulement les premiers comme des représentants légitimes de la graphologie.

Je cite parmi ces privilégiés, et en toute première ligne, M. Crépieux-Jamin, chez lequel l’habileté pratique va de pair avec la valeur du théoricien. M. Crépieux-Jamin a examiné 37 couples de documents ; il s’est récusé sur un seul couple, qui lui a paru trop court. Restent 36, sur lesquels il a fait seulement trois erreurs, soit 91,6 0/0 de solutions justes. Il y aurait peut-être à réduire ce nombre. En réalité, une des erreurs de M. Crépieux-Jamin porte sur les couples 1 et 1 bis ; or j’ai fait repasser d’autres échantillons des mêmes écritures dans un couple différent, le 31 et le 31 bis, pour lequel cet auteur a donné une solution exacte. Je me demande si cette solution exacte ne devrait pas annuler la solution fausse, ou la réduire de moitié, ce qui modifierait grandement dans le bon sens le pourcentage de diagnostics exacts de M. Crépieux-Jamin. Mais, au fond, toutes ces discussions de détail n’ont point une importance théorique, et je n’insiste pas. M. Crépieux-Jamin, consulté sur son cas personnel, croit que la première erreur subsiste entière.

Après le maître de la graphologie, et à une distance res-