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l’intelligence dans l’écriture.

Il en est de l’intelligence comme de l’âge et du sexe ; ici, le signe de l’intelligence est parlant, là, il se dissimule ou s’invertit.

On pourrait objecter, il est vrai, que le signe est moins apparent lorsque l’intelligence est moindre ; mais une étude attentive de mes documents me prouve que cette interprétation serait erronée. Ainsi l’écriture de supérieur sur laquelle la presque totalité des graphologues s’est fourvoyée est celle de Mme Ackermann, poète de grande valeur et femme d’une très belle intelligence ; et l’écriture de moyen qu’on a surestimée est celle d’un appariteur dont la moyenneté intellectuelle ne fait doute pour personne de ceux qui le connaissent.

On pourrait dire, introduisant ici une distinction nécessaire, que les signes graphiques d’intelligence ont une réalité incontestable, mais ne concordent pas nécessairement et constamment avec une grande intelligence, quoique cela arrive le plus souvent.

J’ai fait des remarques analogues à propos des physionomies. La physionomie intelligente existe avec assez de netteté pour mettre d’accord les observateurs ; mais elle n’est pas possédée constamment et sans exception par des gens intelligents.