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coup d’œil général sur les solutions.

Malgré de très belles qualités, je cote seulement 41 parce que la netteté du tracé n’est pas assez grande et les inégalités ne sont pas assez qualitatives.

L’erreur, dans cette comparaison, n’a été commise que par deux personnes, M. Vié et Mme X2. M. Vié se contente de dire qu’il préfère le 21 bis, sans rien ajouter ; et c’est assez étrange ; car dans d’autres épreuves, dont nous parlerons plus loin, il a reconnu sur un autre spécimen l’écriture de Claude Bernard, et l’a hautement admirée ; il l’a trouvée

Fig. 34. — Écriture d’un publiciste distingué qu’on devait comparer à Claude Bernard.

éblouissante d’intelligence. J’ai toujours pensé que lorsqu’on a reconnu l’auteur de l’écriture, on juge mieux ses pattes de mouches[1].

C’est l’occasion de remarquer qu’un expert peut être exact dans l’ordre de ses préférences, et mal juger l’une des écritures. Ainsi, M. Vié préfère Claude Bernard au publiciste, mais de bien peu, et son opinion sur Claude Bernard est trop sévère. Il ne trouve qu’un degré moyen d’activité, de simplicité, de distinction, une imagination sans excès ; et il termine ainsi :

  1. M. Crépieux-Jamin pare la botte : « C’est évident que la graphologie a des ailes quand elle est orientée ; cela ne retire rien de son intérêt. » Au point de vue du contrôle, si ; l’intérêt s’amoindrit bien, quand le graphologue est orienté, puisqu’on ne peut plus faire la part exacte de cet art.