Écriture montante, ardeur,
— mouvementée, imagination vive, activité,
— inégale dans tous les modes, sensibilité vive, esprit vif,
— claire, esprit clair,
— assez ferme, netteté, sûreté.
L’écriture mouvementée et très inégale donne comme résultante un peu d’agitation.
Cette intelligence, malgré sa vulgarité, est assez vive et très supérieure à la précédente au point de vue des services qu’elle peut rendre. La culture très faible oblige cependant à ne coter que 23.
Je relève des erreurs dans cette esquisse. D’abord le 16 ne mérite certainement pas la cote 15. C’est une femme d’une intelligence ordinaire, ce n’est pas un « esprit faible » ; elle n’a rien de « désordonné » ; elle est au contraire pleine d’ordre dans tout ce qu’elle fait ; elle est tranquille, un peu molle, nullement « exaltée ». Le n° 16 bis est mieux jugé ; la cote est aussi trop faible.
Je crois l’occasion bonne de demander aux graphologues si, jugeant l’intelligence à travers l’écriture, ils n’ont pas tendance à accorder trop d’importance à la culture d’esprit, qui certes doit agir bien plus fortement sur l’écriture des gens que sur leur degré d’intelligence, puisque l’écriture est un mouvement appris.
M. Paulhan, que je cherche à citer le plus souvent possible, a fait une étude bien curieuse de ces deux documents. Je la donne in extenso, et je recommande à l’attention surtout les dernières lignes.
16 bis (la Cuisinière) :
Écriture assez gauche, peu simplifiée, (53), formes hésitantes, fautes d’orthographe |
manque de culture. |
50 Écriture montante |
Ardeur, entrain, vivacité. |
—assez mouvementée |
Quelque imagination. |
16 (La femme de chambre) :
Écriture non simplifiée, sans relief et sans distinction, lettres ou jambages oubliés, fautes d’orthographe. — Écriture molle avec quelques grands traits. |
Manque de culture et insignifiance. |
Écriture plutôt descendante (51) |
Manque d’activité. |
La première écriture, le 16 bis, a plus de relief, elle est ascendante et