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PRÉFACE

chant servilement à son original, M. Galland n’auroit fait probablement qu’un ouvrage insipide. Pour mettre le public en état de décider cette question, je vais placer à côté de la traduction de M, Galland une traduction littérale faite sur le manuscrit dont il se servoit. Je prendrai pour morceau de comparaison le commencement même de l’ouvrage.

TRADUCTION
DE M. GALLAND.
TRADUCTION
LITTÉRALE.
Les chroniques des Sassaniens, anciens rois de Perse, qui avoient étendu leur On rapporte qu’il y avoit autrefois dans le royaume des Sassanides[1], dans les isles
  1. Tout ce commencement est écrit dans