Page:Les Mille et Une Nuits, trad. Galland, Le Normant, 1806, III.djvu/46

Cette page a été validée par deux contributeurs.
38
LES MILLE ET UNE NUITS,

tière le coup dont il vous a plu de me frapper. » Ensuite m’adressant la parole : « Mon fils, me dit-il, après avoir écouté la cause de votre disgrâce, dont je suis très-affligé, je veux vous faire aussi le récit de la mienne. Apprenez que je suis père de ces deux dames dont vous venez de m’entretenir… »

En achevant ces derniers mots, Scheherazade vit paroître le jour ; elle interrompit sa narration, et sur la fin de la nuit suivante, elle continua de cette manière :