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chrétien, il y en a cent et plus qui vont à Cayton. Aussi le grand Khan perçoit dans ce port des droits considérables.

Je vous ai parlé du Catay, du Manzi et des contrées voisines, de leurs habitants, de leurs richesses, de l’or, de l’argent et des autres marchandises qu’on y rencontre. Mon œuvre n’est pas encore achevée. Je veux vous parler encore de l’Inde et des Indiens. Je vous dirai à leur sujet des choses surprenantes, mais qui sont rigoureusement exactes. Je les ai écrites comme messire Marco Polo me les a dictées. Il est resté longtemps dans l’Inde. Il a observé et s’est informé avec un tel soin que personne n’a vu ni appris tant de choses que lui.