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porte à Épictète aussi que l’on fasse fi de sa manière de dire, puisque, en parlant, il ne se préoccupait évidemment d’autre chose que de porter au bien l’esprit de ses auditeurs.

Si ces leçons produisent ce résultat, fût-il le seul, elles auront, je crois, tout le mérite que doit avoir la parole d’un philosophe. Si elles ne le produisent pas, il faut au moins que les lecteurs sachent que, lorsqu’il parlait lui-même, les auditeurs éprouvaient inévitablement tout ce qu’il voulait leur faire éprouver. Si par elles-mêmes elles n’ont plus cette puissance, peut-être est-ce moi qui en suis la cause, peut-être était-il inévitable qu’il en fût ainsi.


Adieu.