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SUR MON CHEMIN

J’aperçois un binocle, sur la barbe du roi Léopold : c’est Berardi. Le prince Troubetzkoy s’avance ; on le voit enfin sans son phaéton !

Une loge. Henry Bauër songeur. Des jeunes passent, lui serrent la main. Tiens ! Varney ! Je croyais qu’il ne venait qu’aux pièces de Decourcelle ; mais il est vrai que voilà Decourcelle qui d’ordinaire ne s’en vient qu’aux pièces de Varney. Pierre Wolff. En donne-t-il des coups de chapeau ! Très occupé, écoute peu la pièce, mais en saisit tous les défauts. Dom Blasius passe, aimable.

Aurélien Scholl, d’un monocle sévère, cherche son fauteuil qu’il ne trouve pas. Son petit-neveu, Robert Charvay, vientà son secours. Robert Charvay s’amuse partout, depuis le Fiancé de Thylda ; ce n’est pas comme Grenet-Dancourt qui ne s’amuse nulle part, depuis Trois Femmes pour un mari.

La comtesse Pethion, en retard ; entrée moins sensationnelle qu’aux Variétés, l’an dernier, Mussay et Céline Chaumont. M. et Madame Fasquelle. Valabrègue ; on ne sait pas lequel. Blowitz, avec des dames, dans une loge, que c’est comme un bouquet de fleurs.

Un groupe politique : Mesureur, dit « gros poulot », Klotz et Gustave Rivet ; s’ils ne s’amusent pas, ceux-là ! La pièce de mon ami vaut bien un spectacle au Palais-Bourbon.

À côté des officières d’académie, Mesdames Jeanne Froment et Aimée Aymard, voici Georges de Porto-Riche qui a hérité de la rosette de