low, car Gaulow a tout bouleversé dans la chambre des reliques et tout emporté de ce qu’il n’a pas brisé dans cette chambre !…
— Mais pourquoi, demanda Ivana, en lui pétrissant les mains dans sa fièvre de comprendre, pourquoi a-t-il brisé les portraits, les images ? Pourquoi cherchait-il plus spécialement les documents derrière les icones ?
— Ivana, votre oncle, avant de mourir, a prononcé une phrase… une phrase que j’ai retrouvée sur un agenda tombé de la poche de Gaulow…
— Quelle phrase ?
— Sophie à la cataracte !…
— Sophie à la cataracte ! répéta haletante Ivana qui serra davantage encore les mains de Rouletabille entre les siennes qui brûlaient.
— Oui, comprenez-vous ? Pour moi, il cherchait les plans derrière une icone de sainte Sophie. Il y a peut-être dans l’imagerie byzantine une Sophie à la cataracte, comme il y a dans l’imagerie romaine une Vierge à la chaise !… Mais qu’avez-vous, mon amour ? Vous étiez brûlante, et vous voilà glacée !…
— Ah ! mon ami… mon ami… si vous avez lu cette phrase sur le livre de Gaulow… et si Gaulow est venu dans la chambre des reliques, à cause de cette phrase… nous sommes perdus… bien perdus !… Tout est perdue !…
— Et pourquoi ?… Remettez-vous, Ivana !.. Je vous en prie !… J’ai besoin de toutes vos forces !… de toute votre intelligence !…
— Tout est perdu…, répéta-t-elle, d’une voix épuisée, parce qu’il y a, en effet, une Sophie à la cataracte et que cette Sophie qui est la gardienne de nos documents… cette Sophie se trouve sur le coffret byzantin…
— Malheur ! et vous croyez que Gaulow l’aura vue ?… Moi, je ne l’avais pas remarquée…
— Parce que vous ne la cherchiez pas. Ah ! la Sophie à la cataracte est bien visible ! elle est grande comme le coffret !…