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LE CHÂTEAU NOIR

l’un sur l’autre, et que s’ils ne réussissaient pas, l’un ne mourrait pas sans l’autre.

Le majordome ramena les jeunes gens au donjon par le même chemin que celui qui leur avait servi à l’aller. Dans les cours et dans la bâille régnait une grande ripaille. Les soldats faisaient la fête aussi, à l’instar des officiers, et l’on voyait danser, autour des feux, des bohémiennes aux haillons rouges.

Quand ils furent arrivés dans la cour circulaire du donjon, Priski leur souhaita une bonne nuit, après s’être enquis de l’heure à laquelle ils voulaient être réveillés le lendemain matin et de ce qu’ils désiraient prendre pour leur petit déjeuner.

Et le majordome allait se retirer quand Rouletabille, ayant poussé derrière lui la porte qui faisait communiquer la courette avec la bâille, fit signe à M. Priski qu’il avait encore un petit mot à lui dire.