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invisible dont parle Socrate, sur le ciel absolu, permanent, éternel, infini, que reposent nos espérances d’immortalité pour toutes les créatures sorties de son sein, et vivant par sa grâce, à chaque instant de la durée.

chapitre v. pourquoi les hommes se préoccupent d’une façon si étrange de la vie future et de ce qu’ils nomment l’autre monde. mais il s’agit de ce second ciel qui est la vie des créatures, et qui, en ce moment, est pour nous la terre, telle qu’elle nous apparaît aujourd’hui, comprenant nos sentiments d’aujourd’hui, nos connaissances d’aujourd’hui, nos sensations d’aujourd’hui. Il s’agit du lendemain de cet aujourd’hui. On demande où se passera le lendemain de cet aujourd’hui ; nous allons essayer de répondre. Mais, avant tout, je dis que c’est faute de comprendre et d’aimer, que c’est faute de religion véritablement acquise, que les hommes se préoccupent, d’une façon si étrange, de savoir ce que sera leur vie après ce qu’on nomme la mort.