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partirons donc encore de cette autre définition de l’homme : l’homme est perfectible. nous prendrons pour un axiome consenti cette pensée de Leibnitz : videtur homo ad perfectionem venire posse. certes nous ne supposerons pas que le lecteur ait meilleure volonté qu’il ne faut. Nous ne supposerons pas que la doctrine du progrès et de la perfectibilité ait obtenu son entier et plein consentement, qu’il possède en un mot la magnifique foi dans l’avenir et l’inspiration vraiment prophétique qui a fait dire à Saint-Simon : l’âge d’or, qu’une aveugle tradition a placé jusqu’ici dans le passé, est devant nous… etc.