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recherche de cette vérité, à savoir que Coxward, assassiné à Paris, le 2 avril, se trouvait cependant à Londres quelques heures auparavant.

« Car ici, je dois faire un aveu. J’avais pris connaissance du journal où sa présence dans la nuit du 1er au 2 avril était relatée, et j’ai trop le respect de la presse de mon pays pour avoir mis un seul instant en doute cette affirmation, qui, émanée du journalisme français, m’eût paru plus que suspecte.

« Et je ne fus pas surpris lorsque, dès le lendemain, ayant repris pour mon compte l’enquête naguère menée par mes critiques, j’acquis la certitude que les témoins consultés avaient dit la vérité. Ils avaient assisté au match de boxe dans lequel Coxward s’était disqualifié.

« C’était sous un uppercut au menton qu’il avait chancelé, essayant d’abord un clinch, mais définitivement abattu par un left qui l’avait jeté à terre. On imputait à la lâcheté sa promptitude à proclamer sa défaite. Mais, tous détails recueillis, il m’apparut que Coxward avait un plan spécial, qui était de ménager ses forces pour réaliser le méfait qu’il méditait,