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liser son avion, s’en servait volontairement pour emmagasiner les parties de vrilium qu’il obtenait dans son laboratoire.

Avec d’infinies précautions, il tira de la poche de son gilet le menu porte-crayon qui lui avait servi naguère à dissocier l’encrier de marbre. Il le palpa, fit jouer délicatement une virole, destinée à modifier les effets à obtenir, puis poussa un ressort. Il y eut un léger déclic et une languette de feu jaillit, assez semblable à la flamme de l’acétylène.

Une clarté éblouissante envahit la cabine disposée comme celle d’un poste téléphonique ; et sur toutes les parois, étaient installées des petites caisses, munies de poignées ou de boutons, le tout formant, pourrait-on dire, une sorte de clavier dont les touches agissaient sur les diverses parties du mécanisme. Un faisceau de fils reliait ce système à une sphère, de très petite dimension, fixée sur une tige métallique qui traversait la cabine de haut en bas, et qui, nous le savons déjà, commandait les deux hélices, aux deux extrémités verticales de l’appareil.

Au premier coup d’œil, Sir Athel comprit ce qui s’était passé. Dans le choc brutal qu’avait