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la lecture et dont votre regretté collègue M. Berthelot voulut bien faire l’éloge en termes qui, je l’avoue, eussent donné quelque orgueil à tout autre que moi.

— Mais oui, je me le rappelle fort bien ! dit une voix cassée. Ce mémoire a été inséré dans le Journal des Savants… il est fort remarquable.

— Je vous remercie, dit Sir Athel. Je reviens au fait qui nous intéresse.

« Cet appareil est en réalité des plus simples ; ce qui le différencie de ceux qui ont été construits jusqu’ici, c’est qu’il comporte deux hélices, l’une à la partie supérieure, l’autre à la partie inférieure ; elles sont mues par un arbre de couche, simple tige métallique, qui obéit elle-même à un moteur de très petite dimension. La direction est obtenue par un système d’inclinaison de l’une ou l’autre hélice, selon la volonté de l’opérateur.

« Mon intention était de ne faire mon premier et définitif essai de cet aviateur d’un genre nouveau qu’à la fin du présent mois ; je serais certainement passé par Paris, mais ce n’eût été qu’une étape, mon plan bien arrêté comportant le tour du monde en passant par la Russie, la