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vrilium, c’est le nom que j’ai donné à la substance que j’ai découverte et dont la puissance est incalculable. Donc il faut sur-le-champ partir pour Paris…

— Enfin c’est là ce que j’attendais… Comment y allons-nous ! Avez-vous ici quelque nouvel appareil — fût-il mû par le feu du diable — qui puisse nous y transporter…

— Hélas ! l’appareil d’essai — le seul que j’aie possédé — est là-bas…

— Bon ! il nous faut donc user des moyens ordinaires, comme les simples mortels. Quelle heure est-il ?… Une heure un quart… il y a un train par Boulogne à deux heures vingt qui arrive à Paris à neuf heures du soir… c’est parfait !… en route !… êtes-vous prêt !…

— Oui… Cinq minutes seulement ! le temps de prendre certaines substances dont l’usage m’est indispensable pour les opérations que j’aurai à effectuer…

Il ouvrit rapidement une armoire scellée dans le mur et qui semblait blindée comme les parois d’un cuirassé.

Il y choisit deux fioles de métal qu’il enfouit dans ses poches.

— Ah ! vous n’avez sans doute pas déjeuné ?