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MACHINES À ROGNER.

1o Une table en bois sur laquelle glisse un plateau mobile. On fait avancer ou reculer ce plateau au moyen d’une chaîne de Galle fixée en dessous à ses deux extrémités, et venant engrener avec un pignon denté que porte un arbre disposé sur la table et qu’on met en mouvement en tournant une manivelle ;

2o Un bâti en fonte établi à demeure sur la table. Ce bâti se compose de deux pièces symétriques et verticales qui laissent entre elles un espace vide, dans lequel est placé un couteau en fonte garni à sa partie inférieure d’une lame d’acier tranchante. Ce couteau porte deux coulisses inclinées dans lesquelles sont engagés des galets dont les tourillons sont fixés dans le bâti. Ce couteau porte à sa partie supérieure une crémaillère inclinée parallèlement aux coulisses, et avec laquelle vient engrener un pignon qui est actionné par une manivelle montée sur un volant, et par l’intermédiaire de deux pignons et de deux roues.

On multiplie ou diminue le nombre des engrenages selon les dimensions de la machine et la résistance des objets qu’on veut couper.

Au-dessus du plateau mobile se trouve une forte règle en fonte, qui peut recevoir, par le moyen d’un volant, un mouvement de haut en bas ou de bas en haut. Elle sert à presser et à maintenir le papier ou les volumes à couper.

Sur les côtés de la table sont placées deux règles divisées, qui portent, à leur partie inférieure une crémaillère dans laquelle viennent engrener des pignons qu’on met en mouvement avec une manivelle.

Aux extrémités de ces deux règles est fixé un arrêt qu’on peut soulever et mettre de côté quand on le désire, car il est mobile autour de deux articulations.