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ACTE 2, SCÈNE 1

Marthe.

Crois-tu ?

Philippe.

Oh, Marthe, assez d’élégie, voyons ! Occupe-toi, intéresse-toi à quelque chose. Flirte si tu le veux, ne sois pas là à soupçonner toutes les physionomies que n’éteint pas le marasme. Vis, sapristi ! Regarde, écoute, apprends. Éveille en tes enfants cette puissance de vivre que tu étouffes si soigneusement en eux, captive-les, secoue-les. En vérité, ils n’ont pas l’air de s’amuser tous les jours. C’est effrayant des enfants moroses. Ma parole ! Ils s’ennuient à douze ans.

Marthe.

Ah ! comme tu es amoureux !