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LES AFFRANCHIS

Marthe.

Comprenez-vous cela, Réal, être la femme d’un homme qu’on vient voir des antipodes ? Il a reçu des Japonais. Heureusement qu’il n’y a pas de grands hommes pour leur entourage, que deviendrais-je dans l’intimité du dieu ?

Réal.

Allons donc ! Vous êtes sa première admiratrice.


Marthe.

Et la dernière, je le crois bien, c’est ce qui me sauve. Si, au lieu des austérités de la philosophie, Philippe donnait dans la gloire mondaine des romanciers, je n’y tiendrais pas,

j’aimerais mieux déserter.

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