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LES AFFRANCHIS

Philippe ; il pose une main lourdement sur son épaule et lui parle près de l’oreille comme s’il lui donnait un baiser passionné. Elle se paralyse et ne répond rien. Tristement.

C’est donc si terrible ?

Hélène.

Vous ne m’en aimerez pas plus !

Philippe.

Oh ! Hélène… je ne te demande pas à franchir en amour un degré de plus. C’est parce que je n’ai pas à t’aimer davantage que cette chose doit être. Elle n’est pas autre, vois-tu, et ni toi, ni moi ne pourrions l’écarter. Elle n’est pas au bout de mon angoisse et de ta lutte comme un ennemi qui se révèle. Elle était avec nous dès le premier sourire et la première