Page:Leneru - Les Affranchis.djvu/137

Cette page a été validée par deux contributeurs.
ACTE 2, SCÈNE 5

ce qu’étaient les repas avant votre arrivée… À voir comme il cause avec l’abbesse, vous ne vous douteriez pas qu’il y avait des semaines, à la lettre, où il ne desserrait pas les dents. Sa femme ne s’en apercevait même pas. Ce n’est pas qu’elle soit idiote ; elle est habituée. Elle dit : mon mari n’est pas causeur, il a besoin d’être entraîné.

Hélène.

Il n’essaie donc pas de la secouer ?

Mlle Duret.

La secouer ? Mais elle est la femme selon sa formule.

(Un temps.)

Hélène.

Quel âge a-t-il ?