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ARSÈNE HOUSSAYE


1815




Cet élégant prosateur est aussi un poète. Directeur de l’Artiste depuis 1844. Nous n’avons pas à juger ici ses œuvres diverses de critique et d’histoire, et ses nombreux romans. Ses premiers poèmes, les Sentiers Perdus, furent publiés en 1841. Depuis, il a donné la Poésie dans les Bois (1845) et la Symphonie de Vingt ans. Il faisait partie du petit cénacle de l’impasse du Doyenné, en compagnie de Gérard de Nerval, de Bouchardy, de Théophile Gautier, qui en parle ainsi :

« Bien qu’il appartienne par ses sympathies à ce grand mouvement romantique, d’où découle toute la poésie de notre siècle, Arsène Houssaye ne s’est fixé sous la bannière d’aucun maître. Il n’est le soldat ni de Lamartine, ni de Victor Hugo, ni d’Alfred de Musset. »

Sainte-Beuve l’a nommé « le Poète des roses et de la Jeunesse. »

Ses poésies ont été publiées par la librairie Hachette.

A. L.



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BÉRANGER À L’ACADÉMIE




Non, mes amis, non, je ne veux rien être :
C’est là ma gloire ! Adressez-vous ailleurs.
Pour l’Institut l’on ne m’a pas fait naître,
Vous avez tant de poètes meilleurs !