Cette page n’a pas encore été corrigée
240
une méprise
Rêve de curieux qu’attire
La nouveauté d’un sentiment,
Qui s’y brûle pour le décrire,
Sans trop songer au dénoùment ;
Rêve de vierge inconsciente
En qui s’éveille le désir,
Et dont la soif impatiente
N’a pas eu le temps de choisir :
Feu de paille, vois-tu, ma chère.
Feu de paille que nos amours !
Pourtant, sous leur cendre légère,
Malgré l’exil, malgré les jours,
Reste-t-il pas une étincelle ?
Que sait-on ? Si je remuais ?
C’est donc fini, mon infidèle ?
C’est fini, fini pour jamais ?