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dius et peritius discutientur ; ego quae abstrusiora nunc aegre a Mingo. Vale.

Dabam Hano verae 3 Januarii 1704.

Beilage.

Es scheint, als wenn Leibniz die vollständige Behandlung des schon mehrfach erwähnten Problems, von der er in dein vorhergehenden Schreiben einen Auszug giebt, für die OefTentlichkeit bestimmt hatte. Sie mag deshalb hier folgen :

Solution du problème qu’on avoit proposé dans le Journal des Savans : Une courbe ordinaire (c’est à dire qu’on appelle vulgairement Géométrique) estant donnée, en trouver une infinité d’autres de differente espece, toutes Géométriques, dont chacune soit egale à la donnée, ou (ce qu’on veut bien adjouter) en telle raison qu’on voudra. Par Mons. D. L.

Soit la Courbe ordinaire donnée (fig. 155) B (B), on demande une autre aussi ordinaire L (L) egale à B (B), et cela d’une infinité de façons. Prenés à discrétion la ligne F (F) aussi ordinaire ou Algebraique telle qu’il vous plaira pour servir de miroir, eu sorte que les rayons B F venans de la courbe B (B) en la touchant, soyent réfléchis par ce miroir en FL et y forment par leur concours la courbe L(L) les FL croissant quand les B F décroissent, ou vice versa, et la ligne L (L) sera la demandée egale à B (B), et comme le miroir F (F) peut estre varié d’une infinité de maniérés, on aura autant de lignes egales à la donnée.

J’appelle ces deux lignes B (B) et L (L) S y n a c a m p t e s, l’une à l’egard de l’autre : car j’appellais Acampte (voyez les Actes de Leipzic Janvier 1689) c’est à dire sans inflexion des rayons, une courbe L (L) par rapport à des rayons donnés de position par ordre, savoir FL, qui la rencontrent sans en estre altérés, c’est à dire sans en souffrir ny reflexion ny refraction, par ce qu’ils la touchent ; comme j’appelle une ligne Adas te par rapport à des rayons qui la rencontrent et la percent sans refraction, par ce qu’ils luy sont perpendiculaires. Et j’appelle Synacampte la ligne L (L) par rapport à la ligne B (B) par ce qu’elles son toutes deux acamptes par rapport aux memes rayons continués B FL. Elles sont,aussi du genre des coëvolues, le même fil A B FL H estant appliqué à toutes les deux, et son évolution déscrivant la courbe F (F) par le moyen du style F, qui tient le fil tendu. Et