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Ou recourir dans le danger !
Pas un petit grain sur les treilles
Ne reste, une méchante main
A cueilli toutes les groseilles ;
Et l’on a d’un pied inhumain,
Sur la lisière du chemin,
Ecrasé les fraises vermeilles ;
Mon Dieu ! que vais-je devenir ?
Mais je vois une bergerie,
Je vais tâcher d’y parvenir….
M’y voilà ! D’une voix chérie
On va bientôt me caresser,
Car la maison n’est pas déserte :
Vers moi comme on va s’empresser,
Et devant la porte entr’ouverte
M’offrir gaîment un peu de pain,
Puis de l’eau fraîche avec du grain.
Berger, je suis le Rouge-Gorge,
Donne-moi l’hospitalité ;
Je ne demande qu’un peu d’orge,